tout a foutu le camps.
Même si on essaye de se créer des illusions, même si on court derrière les chimères, même si on s'invente des histoires, on se laisses prendre dans les délires de la vie, on succombe à ses plaisirs et ses charnels désirs, même si aux coups, aux coups durs, aux coups bas on répond par des sourires, même si par des éclats de rires on étouffe les soupires ; un beau jour vient ou on ouvre les yeux, ou on les écarquille bien, ou bien on se laisse les fermer, on découvre qu'on ne faisait que se mentir, des chateaux de cartes on essaye de maintenir, une bonté faussée, truquée et hypocrite des gens (ceux qu'on aime le plus) on essaye de retenir.
Ne vaut il pas mieux de partir ? N'est ce pas une fierté que de, quand tout fout le camps, savoir partir ?
Autant de questions et de brouillards à éclaircir, autant de feuilles blanches à noircir, autant de mirages, d'images et de montages impossibles à reproduir, autant d'espoirs, de projections et de rêves qu'il faut de son esprit banir!!!
Ton sourire, quand il vient à trop me manquer me fait occir, mon ciel est gris sans toi et il pleut dans mon coeur de grosses gouttes de pluies, ces mêmes gouttes de pluies qui, sur tes cheveux, paraissent comme des perles, ravagent mon coeur!
L'absence de ta présence dans ma vie me laisse sans vie, j'ai tant besoin de toi, je ne trouve plus mon équilibre, j'ai beau fait le filanbule, des années durant j'ai essayé de marcher sur ce fil de la vie, seul, en me disant que tu es dans mon coeur, que tu es avec moi, mais aujourd'hui, je n'ai plus de force, je n'ai plus la force de me mentir,je n'arrive plus à me berner, tu me manques trop et sans toi à mes côtés, loin de toi, je me laisse aller, je sombre petit à petit et à petit feu je me consume.
Je ne sais pas combien de temps encore je pourrai tenir, je ne sais pas si tu liras ce message un jour, il fallait juste que je balance ça quelque part, ça me pesait trop ; je sais que je t'ai toujours dis que l'amour c'est un partage, qu'on étant amoureux on s'enlève le droit d'être égoïste, que notre vie, désormais, ne nous appartient pas seuls quand on aime, que ce qui est lourd sur les épaules de l'un, devient plus lèger sur les épaules des deux, je sais tout ça, je me rends compte que je trahis notre serment, mais vois tu ? tu es loin de moi et ces choses là, se disent dans les yeux, autant avec les mots de la bouche que ceux des yeux.
Je suis fatigué, las, éreinté et exténué, mais quand on est dans ma situation, on a même pas le droit de ralentir la cadence, juste ralentir, histoire de se recharger, de reprendre des forces, alors un beau jour, on se retrouve assis comme un con, devant un écran, à s'adresser, on anonyme à des gens qu'on estime et qui nous estiment, de peur de les effrayer, de les chagriner, car de toute façon ils ne pourront rien pour nous, mais à part des mots gentils et des sourires!
Ce que je déplore dans tout ça, c'est que ce que, ou ceux qui nous séparrent, on réussit leur coups, je deviens amer, j'ai des aigreures acides dans mes pensées, je deviens méchant, chiant et j'enveux à la terre entière ; ils ont surtout tué en moi le sourire...tout ça je pourrais, par je ne sais quel miracle, un jour pardonner, mais, à la vie à la mort je ne pardonnerai jamais le mal qu'ils t'ont fait et à la vie à la mort je t'aimerai.